dimanche 6 janvier 2008

Carnet de route au MALI - 11ème jour

05/10/2007 – 6H00

Une longue balade nous attend. Hassimi nous emmène dans les falaises pour visiter les villages des Trois Yougas. Au fur et à mesure de notre ascension, nous découvrons les magnifiques constructions DOGON et les impressionnants troglodytes Telems à flanc de falaise. L’ascension est longue et la fatigue commence à se faire sentir. La chaleur montante ne nous aide pas non plus !























Après quelques passages entre deux falaises, nous atteignons le sommet et découvrons un paysage magnifique. Le vent frais des hauteurs nous fait un bien fou !










Puis nous attaquons la descente. Nous sommes à l’abri du vent et la chaleur pèse à nouveau. Nous arrivons au deuxième village avec une pause thé… bienvenue, car très désaltérante !





















Une fois reposés, nous repartons pour la dernière partie de la ballade. La plus dur, car en plein cagnard. « Vindju qu’ça cogne ! »



A peine avons-nous quitté le village, que nous buvons nos dernières gouttes d’eau, croyant notre arrivée proche… Erreur !... Nous terminons le trajet comme des robots… alignant un pas devant l’autre, sans savoir réellement où nous allons.

Enfin le campement apparaît !










Nous accélérons le pas et nous jetons sur un siège, un thé et une bouteille d’eau. Hassimi décide de nous récompenser pour nos efforts en nous proposant une visite de villages l’après-midi... Mais avant, nous reprenons des forces autour d’un bon repas et d’une bonne sieste !



16H00. Départ pour la visite des villages de KOUNDOU, IBI et NENI.

Tous les trois sont très jolis. Tantôt aux pieds, tantôt perchés sur la falaise. A KOUNDOU, nous rencontrons un artiste sculpteur qui nous montre ses œuvres. Parmi elles, une statuette attire notre attention. Il nous en propose 50 000F CFA ! La statuette est magnifique mais j’en propose 10 000F. Après une longue discussion, passionnée et amusante pour tout le monde, y compris Hassimi et Mohamed qui y ont assisté, nous n’arrivons pas à un accord. Dommage !... Nous nous disons au revoir avec le sourire !














Enfin, nous revenons au camp pour une bonne douche et un bon couscous. Mohamed et le gérant du campement nous on préparé une surprise : une petite fête pour notre mariage. Cela commence par du tam-tam avec le cuistot et le gérant… Des enfants arrivent pour écouter… suivis de quelques adultes, dont un qui remplace le gérant en lui disant quelque chose comme : « Tu ne joues pas bien ! Laisse-moi faire ! ». Après quelques impros, deux anciens approchent… tout doucement, à l’aide de leur canne, en nous disant bonjour.

Et là, les choses sérieuses commencent.

Les deux anciens prennent les deux tam-tams et commencent à jouer… Nous les voyons rajeunir à vue d’œil et jouer plus vite que les deux précédents musiciens! Le tam-tam, c’est comme le vélo ; ça s’oublie pas ! A partir de ce moment, tout le village entre dans le campement. Nous déplaçons les chaises, faisons un grand cercle et les anciens s’installent au centre pour une démonstration musicale incroyable. Les habitants dansent chacun leur tour…

Ils utilisent un chiffon dans chaque main et un sifflet. Ils dansent en tapant les pieds au sol puis prennent une poignée de sable pour exprimer leur respect envers le meilleur danseur. Une fois la danse terminée, chacun passe le « matériel » à la personne de son choix.









Soudain, un danseur donne les chiffons et le sifflet à Pupuce ! Petite panique un instant… puis Pupuce se lance ! Elle est rejoint par un villageois qui l’accompagne dans sa danse, puis passe le flambeau. Après quelques tours, un danseur me désigne. Je me lève et m’amuse bien ! Les enfants se lancent également sur la piste au fur et à mesure dans de grands éclats de rires. Un nuage de poussière s’élève lentement, mais l’ambiance est joyeuse !

La fête s’éteint tout doucement. Nous regardons les villageois quitter le campement à la queue leu-leu tout en dansant et allons nous coucher en terrasse.

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