08/10/2007 – 7H00
Nous prenons un petit déjeuner européen (pains au chocolat, croissants, confiture…) puis prenons la route vers le Symposium de LAONGO.
Après un petit tour en 4x4, nous arrivons devant l’entrée du symposium… FERME.
Le BURKINA a les mêmes mœurs commerciales que la France : fermé le dimanche et le lundi.
Mais nous avons un atout avec nous… super MOMO !... Il appelle le gardien, discute et négocie un prix d’entrée pour nous.
La visite peut alors commencer !
Nous prenons un petit déjeuner européen (pains au chocolat, croissants, confiture…) puis prenons la route vers le Symposium de LAONGO.
Après un petit tour en 4x4, nous arrivons devant l’entrée du symposium… FERME.
Le BURKINA a les mêmes mœurs commerciales que la France : fermé le dimanche et le lundi.
Mais nous avons un atout avec nous… super MOMO !... Il appelle le gardien, discute et négocie un prix d’entrée pour nous.
La visite peut alors commencer !

Un symposium est un lieu granitique (ou autre type de minéral) dans lequel des artistes sculpteurs internationaux se rencontrent durant quelques jours pour y sculpter des rochers naturellement dispersés sur le terrain.
Il existe plusieurs symposiums dans le Monde. Celui que nous visitons a été créé par un burkinabais et les artistes s’y rencontrent tous les deux ans.
Nous découvrons plusieurs types de sculptures : traditionnelles, modernes, abstraites.
La plupart des sculptures africaine ont une signification qui rejoint la morale et surtout la parole : « tourner sept fois sa langue dans la bouge avant de parler », « toute parole ne peut s’annuler », « la parole est comme l’eau qui coule, on ne peut jamais revenir en arrière »
Il existe plusieurs symposiums dans le Monde. Celui que nous visitons a été créé par un burkinabais et les artistes s’y rencontrent tous les deux ans.
Nous découvrons plusieurs types de sculptures : traditionnelles, modernes, abstraites.
La plupart des sculptures africaine ont une signification qui rejoint la morale et surtout la parole : « tourner sept fois sa langue dans la bouge avant de parler », « toute parole ne peut s’annuler », « la parole est comme l’eau qui coule, on ne peut jamais revenir en arrière »








La ballade est vraiment très intéressante… même s’il fait un soleil de plomb ! Notre guide donne l’impression de réciter son texte, parfois même sans regarder la sculpture ! Mais avec quelques notes d’humour cela passe bien.
Puis nous repartons vers « OUAGA ».



En chemin, Babeth nous propose de déjeuner dans une ferme-auberge qui élève des chèvres : « LE CABRI DE LOUMBILA».
Hélas, elle et Momo ne retrouvent plus le chemin ! Mais grâce à notre GPS (Global Pupuce System), nous trouvons enfin une pancarte et arrivons à la ferme.
La ferme se compose d’une cuisine, d’une fromagerie, d’un grand enclos pour les chèvres et d’une grande pergola pour manger.
Hélas, elle et Momo ne retrouvent plus le chemin ! Mais grâce à notre GPS (Global Pupuce System), nous trouvons enfin une pancarte et arrivons à la ferme.
La ferme se compose d’une cuisine, d’une fromagerie, d’un grand enclos pour les chèvres et d’une grande pergola pour manger.






Après s’être installés sous un arbre, Babeth décide d’appeler la compagnie AIR SENEGAL… histoire de confirmer nos billets retour… Eh oui !... la fin du voyage approche !...
Et là… petite panique… la compagnie ne retrouve plus nos résas ! Babeth nous propose d’aller voir l’agence de OUAGADOUGOU tout à l’heure pour tout vérifier.
Mais avant tout, nous commandons à déjeuner. Pupuce prend un fromage frais de chèvre avec épices et moi, je choisis une salade de chèvre chaud accompagnée d’une brochette de cabri. Normal dans une ferme de cabris !...


Après quelques instants, le cuistot vient nous voir en nous expliquant que le cabri n’est pas « bien », qu’il peut « avoir des bêtes »… Je décide de prendre alors plutôt une brochette de bœuf, et là le cuistot sourit !
Finalement le repas fût bon et copieux.
Nous retournons à OUAGA, direction la compagnie AIR SENEGAL.
Nous trouvons rapidement (une motivation certaine nous pousserait-elle ?), entrons dans le bureau et exposons notre problème… La secrétaire nous répond tranquillement qu’ils ont « retrouvé notre dossier informatique » et qu’il n’y a « aucun problème »… Nous repartons.
Il s’est passé vingt secondes en tout et pour tout !
Après cette petite aventure aéronautique avec un sentiment de déjà vu, nous repartons vers le marché artisanal.
Nous découvrons un chemin avec une rangée de petites cabanes. Dès que nous nous approchons, 2 ou 3 commerçants nous demandent d’aller voir leurs étalages. Nous refusons gentiment et ils nous laissent finalement tranquilles. Un seul s’acharnera jusqu’à la fin malgré nos demandes et celles des autres commerçants également !

Nous continuons notre promenade avec Babeth et Momo. Nous nous arrêtons devant un étalage qui appartient à un ami de Babeth. A cet instant, tous les commerçants s'approchent de nous et deviennent encore plus amicaux.
Nous en profitons pour demander où nous pourrions trouver une statue voire un « totem ». Un vendeur nous explique que son frère possède un magasin, pas loin, avec ce que l’on cherche désespérément !
Il nous dit que cela se trouve à moins d’un kilomètre. Nous grimpons dans le 4x4 et après un trajet d’environ cinq bons kilomètres, nous arrivons devant une maison avec un petit garage dépendant…
Nous suivons le vendeur qui se dirige directement vers le garage. Il nous présente son frère et quelques amis qui se trouvent là.
Le frère du vendeur (dont nous ne connaitrons pas le prénom) nous emmène dans son garage…
Nous pénétrons dans une véritable caverne d’Ali Baba afro artisanal. La pièce est remplie du sol au plafond de masques, portes sculptées, échelles taillées dans des branches d’arbres et autres sculptures plus belles les unes que les autres. La surprise est d’autant plus grande que nous découvrons une seconde salle toute aussi exceptionnellement remplie… puis une troisième ! Nous ne savons plus où regarder, et finissons par nous perdre également !
Après quelques minutes de ce qui ressemble à une visite de musée, nous expliquons au vendeur ce que nous recherchons. Au bout de quelques tentatives celui-ci nous ramène deux grandes statues, l’une d’environ deux mètres et l’autre plus petite, d’un mètre cinquante.
Je décide de ruser un peu…
Connaissant la méthode de négoce malienne, nous feignons de nous intéresser à la grande statue (le travail de la petite étant plus joli). Nous lui demandons le prix…il nous répond et j’évite de m’évanouir à l’écoute de la somme exorbitante (320 000 FCFA).
La mission s’avère dure… Nous lui expliquons que le prix est vraiment trop élevé et lui demandons celui de la petite en espérant un prix plus bas.
Les discussions commencent…
Le vendeur : 150 000 FCFA
Nous : 10 000 FCFA ( nous avons prévu 47 000 FCFA maximum !)
Chacun sort ses arguments « romancés »… Il nous explique comment il fixe ses prix. Il nous dit qu’il a dû prendre une voiture, marcher et trouver la statue… Je reprends son argument et nous lui expliquons que nous prendront aussi une voiture et que devrons le transporter sur notre dos car nous habitons un petit village !!!
Malheureusement nous n’arrivons pas à un accord. Le vendeur finit par nous dire qu’il l’a achetée 80 000 FCFA (notre dernier prix est de 45 000FCFA). Il quitte le garage et nous laisse seuls… nous discutons entre nous…
Je vais voir le vendeur et lui fait une ultime proposition : 50 000FCFA (la Société Générale n’a qu’à bien se tenir!…)
Il va chercher son frère… Celui-ci m’explique que la statue vient d’un royaume (espérant une dernière « ultime proposition » sans doute) !!! Nous restons sur notre prix… Il accepte !
Après un rapide et efficace emballage de la statue, nous rentrons à l’hôtel. Babeth nous laisse une heure de repos et nous en profitons pour piquer une tête dans la piscine.
Le soir venu nous décidons d’aller au resto « La Forêt » (recommandé par le guide du Routard).
A partir de ce moment nous avons l’impression d’être dans un film !
Sur le chemin, nous nous perdons, même avec Pupuce dans la voiture ! Nous demandons notre chemin dans une station service… et un client nous propose de nous y emmener ! Il enfourche sa mobylette avec un ami et nous le suivons. Nous arrivons enfin au resto… Très joli cadre avec terrasse et piscine au centre du restaurant en plein air. Beaucoup de végétation entoure le restaurant, créant des petites alcôves un peu partout.
Nous nous installons et commandons. Ce sera un poulet « Kedjenou » (sauce tomate avec épices) pour Pupuce et un « Foutou » (mouton à la sauce d’arachide) pour moi.
En attendant, nous regardons un peu autour de nous pour voir un peu plus en détail la décoration et entendons une dispute dans la cuisine ; une cuisinière en a marre du chef qui la surveille trop apparemment !
Puis un musicien s’installe, avec un djembé, près de la piscine…
Une ambiance de folie s’installe alors petit à petit… Le musicien s’échauffe avec « le plus beau tango du monde » et en trente seconde plante un décor de repas du troisième âge !!!
Puis des classiques français, espagnols voire créoles (un tibo, deux tibo…) s’enchainent.
Le plus déstabilisant est la « passion » que montre le musicien à… être ridicule. Cela vaut le coup d’oreille, mais pendant une heure c’est un peu pesant. Il a quand même le mérite de nous faire rire (il faudrait qu’il pense à une reconversion…) !...
Nous apprécions tout de même notre repas, copieux comme d’habitude (Pupuce, Babeth et moi n’avons pas fini notre assiette !).
Nous quittons le restaurant en nous efforçant de ne pas rire en croisant le regard du musicien certain d’avoir conquis la foule et attendant un geste de notre part… Nous lui souhaitons une bonne soirée… et un bon courage.
Puis voiture, hôtel, chambre et dodo.
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