06/10/2007 – 6H30
Nous partons direction ENDE ; le village d’Hassimi.
Nous partons direction ENDE ; le village d’Hassimi.
Sur le chemin, nous visitons un village perché sur la falaise : BANANI. La chaleur nous pèse pendant la visite…




Les enfants jouent à l'Awalé dans la pierre...

Une Case à palabre (les hommes s'assoient sous cet abris pour résoudre les problèmes du village. Le plafond est très bas afin de "freiner" les coléreux en les empêchant de se lever et imposer leurs idées)...


Nous nous arrêtons à AMANI, pour voir la mare aux crocodiles sacrés. Nous attendons quelques instants et voyons arriver lentement un petit crocodile. Hassimi nous explique que les crocodiles de la mare n’attaquent pas les villageois mais uniquement les étrangers…


Puis nous reprenons la piste...



Enfin nous arrivons à ENDE et découvrons le campement : un très joli cadre entouré de plusieurs chambres, des statues un peu partout, beaucoup de végétation, et une grande pergola au centre. Cela ressemblerait presque à un hôtel déco !





16H00
Hassimi nous propose notre dernière visite au MALI ! (snif !...) Lui et son ami d’enfance, Adama, nous font grimper sur la falaise qui jouxte leur village, pour nous faire découvrir la maison du OGON.
Le OGON est un homme relativement âgé, qui est désigné par plusieurs villages pour devenir une sorte de protecteur Hermite des villages de la région. Chaque village peut choisir son candidat puis à la suite d’une cérémonie rituelle, il est désigné pour être OGON et aller vivre dans la montagne. La cérémonie se déroule ainsi : à l’extérieur du village, autant de dattes qu’il y a de candidats et durant la nuit, un renard vient manger une des dattes. Au petit jour, la datte manquante désigne le candidat élu. A partir de là, lorsque les habitants ont des problèmes, ils viennent voir le OGON pour obtenir de l’aide. Les gens font alors des offrandes au fétiche du OGON et le OGON les aide en retour avec des incantations animistes.



Après cette petite escapade, à l’ombre de la falaise (ouf !), nous redescendons pour visiter le village d’Hassimi et nous arrêter dans les petites boutiques artisanales.


Hassimi nous montre la fabrique de l’INDIGO ; ce tissu bleu que portent les touaregs, que les femmes réalisent avec la même technique que le BOGOLAN. Pendant son explication, nous sommes encerclés par quatre femmes qui nous montrent leurs œuvres et nous proposent, bien sûr, de « bons prix ».

Dans le village, sur le retour à l’hôtel, Hassimi et Adama croisent évidemment beaucoup de connaissances. S’enchainent alors une pluie de salutations Dogon et nous ne comptons plus les : « Sé… sé… sé… sé… séwo… ioma… pôôô ! »
Les Dogon sont passés maîtres dans l’art de continuer leurs interminables salutations alors qu’ils sont déjà à plus de vingt mètres l’un de l’autre…


Nous revenons au campement et c’est déjà l’heure des adieux avec Hassimi… Avec une petite larme nous le remercions avec GRAND PLAISIR (10 000FCFA quand même ! A l’salaud ! Mais il les vaut !...). Nous lui souhaitons une bonne continuation et lui demandons de passer le bonjour à sa famille.
Gana Hassimi, gana !
Gana Bali ! (dixit Hassimi)
Hassimi nous offre deux pieds de Baobabs (espérons qu’ils supporteront le voyage retour!)
La température devient plus douce et supportable. Nous profitons de nos derniers instants au pays Dogon. Nous n’avons pas trouvé notre statue ! Espérons que nous trouverons notre bonheur sur le marché de Ouaga, prochaine et dernière étape avant le retour à la réalité !...
Nous nous douchons et attendons Mohamed, qui devait aller chercher Babeth, directrice de l’agence, en buvant une sucrerie : Coca pour Pupuce et Sprite pour Toune. Ils finissent par arriver vers 20H30 et le chef cuistot, Séga, nous sert des brochettes d’agneau avec des pates et une sauce succulente. Apparemment Séga est un chef connu et apprécié au Mali.
Puis nous allons nous coucher au-dessus de notre chambre sur un matelas avec moustiquaire. Nous apprécions la fraîcheur de la nuit. Nous avons cependant pris soin de prendre une couverture car les nuits à ENDE sont fraîches…

Hassimi nous propose notre dernière visite au MALI ! (snif !...) Lui et son ami d’enfance, Adama, nous font grimper sur la falaise qui jouxte leur village, pour nous faire découvrir la maison du OGON.
Le OGON est un homme relativement âgé, qui est désigné par plusieurs villages pour devenir une sorte de protecteur Hermite des villages de la région. Chaque village peut choisir son candidat puis à la suite d’une cérémonie rituelle, il est désigné pour être OGON et aller vivre dans la montagne. La cérémonie se déroule ainsi : à l’extérieur du village, autant de dattes qu’il y a de candidats et durant la nuit, un renard vient manger une des dattes. Au petit jour, la datte manquante désigne le candidat élu. A partir de là, lorsque les habitants ont des problèmes, ils viennent voir le OGON pour obtenir de l’aide. Les gens font alors des offrandes au fétiche du OGON et le OGON les aide en retour avec des incantations animistes.




Après cette petite escapade, à l’ombre de la falaise (ouf !), nous redescendons pour visiter le village d’Hassimi et nous arrêter dans les petites boutiques artisanales.


Hassimi nous montre la fabrique de l’INDIGO ; ce tissu bleu que portent les touaregs, que les femmes réalisent avec la même technique que le BOGOLAN. Pendant son explication, nous sommes encerclés par quatre femmes qui nous montrent leurs œuvres et nous proposent, bien sûr, de « bons prix ».

Dans le village, sur le retour à l’hôtel, Hassimi et Adama croisent évidemment beaucoup de connaissances. S’enchainent alors une pluie de salutations Dogon et nous ne comptons plus les : « Sé… sé… sé… sé… séwo… ioma… pôôô ! »
Les Dogon sont passés maîtres dans l’art de continuer leurs interminables salutations alors qu’ils sont déjà à plus de vingt mètres l’un de l’autre…


Nous revenons au campement et c’est déjà l’heure des adieux avec Hassimi… Avec une petite larme nous le remercions avec GRAND PLAISIR (10 000FCFA quand même ! A l’salaud ! Mais il les vaut !...). Nous lui souhaitons une bonne continuation et lui demandons de passer le bonjour à sa famille.
Gana Hassimi, gana !
Gana Bali ! (dixit Hassimi)
Hassimi nous offre deux pieds de Baobabs (espérons qu’ils supporteront le voyage retour!)
La température devient plus douce et supportable. Nous profitons de nos derniers instants au pays Dogon. Nous n’avons pas trouvé notre statue ! Espérons que nous trouverons notre bonheur sur le marché de Ouaga, prochaine et dernière étape avant le retour à la réalité !...
Nous nous douchons et attendons Mohamed, qui devait aller chercher Babeth, directrice de l’agence, en buvant une sucrerie : Coca pour Pupuce et Sprite pour Toune. Ils finissent par arriver vers 20H30 et le chef cuistot, Séga, nous sert des brochettes d’agneau avec des pates et une sauce succulente. Apparemment Séga est un chef connu et apprécié au Mali.
Puis nous allons nous coucher au-dessus de notre chambre sur un matelas avec moustiquaire. Nous apprécions la fraîcheur de la nuit. Nous avons cependant pris soin de prendre une couverture car les nuits à ENDE sont fraîches…

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