samedi 31 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - août/sept 2008

Vous l'aviez tant attendu et vous n'y croyiez plus d'ailleurs!...


Mais le voici enfin!....


Notre CARNET DE ROUTE DE THAILANDE est en ligne!...

On a mis le temps!... Oui, on sait!... Mais bon!... Ca valait le coup de patienter... Z'allez voir...

vendredi 30 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 1er jour

19 aout – 16H00 - PARIS

En voiture Simone ! C’est parti, direction l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle !
Pilote : Claudius
Copilote : Toune
On arrive avec 2H00 d’avance… Si c’est pas de la fine équipe ça !...

Au fait, c’coup-ci on s’en va en Thaïlande : nouilles et massages !

Le décollage est prévu à 19H20. Vous ne le croirez peut-être pas, mais on l’a pris c’t avion et on décollé à l’heure ! Mais tout n’a pas été si « rose »… Nous entendons déjà les : « Ah ! quand même !... »

La veille du départ, dans un élan d’anticipation hallucinant, on s’est dit : « Tiens, si on commençait à préparer le sac, histoire d’être détendu le jour du départ ?! ». Résultat des courses : à 14H00 le jour « J », il manquait : des chaussures de marche pour Toune, un k-way pour Pupuce, et la nourriture pour nos s… de gentils lapinoux… Impeccable ! Fidèles à nous même, nous arrivons chez Lucile et Claude à 16H05 pour un départ en voiture à 16H00.

« Je me suis levé à 11H45 quand même ! J’comprends pas ! » (Toune)

Bref…. Nous arrivons à l’heure à l’aéroport et l’embarquement se déroule sans accrocs. L’avion décolle, et Toune respire de nouveau… Nous regardons les passagers qui nous entourent. Devant nous, un mec réalise un épaulé-jeté-renversé avec son siège dès le début du film (le nez de Toune se retrouve à 20cm du dossier), à droite, une gamine tente de battre le record du Monde de décibels en altitude, derrière, une mémé passionnée par les caractéristiques techniques de l’avion, et à gauche le hublot. Le vol se passe malgré tout sans encombre et après le visionnage de quelques films, nous atterrissons enfin à BANGKOK.


S’il vous plait, un peu de silence dans la classe !... Prenez vos cahiers et écrivez : BANGKOK se dit KRUNG THEP en thaïlandais. Ce qui signifie « cité des anges ». Mais il faut savoir que le nom complet de la ville est le plus long du monde : KRUNG THEP MAHA NAKHORN AMON RATANAKOSIN MHINDRAYTTHAYA MANDILOKROP NOPARATANA RAJDHANI BURIRAM UDON RAJNIVET MAHASATAN ANORN PIMARN AVATARN SATIT. Ce qui signifie : grande cité des anges, autel suprême des joyeux divins, forteresse invincible, vaste et sublime royaume, capitale royale et sans pareille des neufs nobles joyaux, demeure magnanime du monarque.

mercredi 28 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 2ème jour

20 août - 11H30, heure locale - BANGKOK

Nous prenons un bus pour nous rendre à l’hôtel, dans le centre de BANGKOK, à 30km de l’aéroport. Durant le trajet, le chauffeur nous passe de la musique pop thaïlandaise… une ambiance de folie s’installe, glace tout le monde, et Pupuce est morte de rire !


Durant les 1H30 de trajet (oui, bon d’accord, c’est pas Alain Prost au volant !...), nous découvrons au fur et à mesure un paysage urbain atypique en 3 niveaux : au sol, des maisons traditionnelles en bois ou en tôle, noyées dans une végétation tropicale luxuriante, juste au dessus, des serpents d’autoroutes usées dont les piliers se glissent entre les maisons, puis encore au dessus, de nouveaux serpents d’autoroutes neuves cette fois-ci. Cette vision sort tout droit des films de science fiction de Spielberg.



Nous croisons au passage différents moyens de transport : les tuk-tuks (motos à 3 roues avec une banquette à l’arrière) et les taxis multicolores dont un nous fait sourire à chaque fois, car entièrement peint en rose. Pupuce décide de l’appeler : « Taxi Barbie ».


Nous arrivons enfin à destination et prenons de plein fouet un 32°C bien tassé. Nous demandons notre chemin à un thaïlandais qui lève un bras et répond : « This way… One hour ! » (par là, une heure). Je le regarde avec de grands yeux et répond : « One hour ?! ». Il se met à rire en imitant ma réaction et répond : « No !... 5 minutes !»… J’le crois pas ! Premier contact avec un thaïlandais et il se f… de moi ! Au fil des heures, nous constaterons que les thaïs sont très joyeux et serviables, comme le prétend leur réputation.



Nous pénétrons dans la KHAO SAN ROAD, la rue de l’hôtel, et sommes bluffés par son côté hyper commerçant avec des enseignes gigantesques et des p’tits boui-bouis (charrettes ambulantes) qui sortent de partout et de nulle part. A cela s’ajoute la population internationale qui fourmille déjà en début d’après-midi.






Nous trouvons l’hôtel et entamons une discussion avec l’hôtesse d’accueil. Nous découvrons alors que le thaïlandais qui parle anglais… bah c’est nul ! On n’comprend rien ! Ils mangent la moitié des mots, ne prononcent pas les « r », mais sourient tout le temps ! Du coup, nous aussi on sourit… mais on n’comprend toujours rien pour autant ! Nous arrivons tout de même à nous installer dans une chouette petite chambre et décidons de visiter la ville et ses temples.



Avant de démarrer, nous nous arrêtons devant un de ces boui-bouis tenus par un vendeur de nouilles. On commande deux portions et là, on se retrouve devant Bruce Lee en tablier ! Le gars prend deux spatules et enchaine 3-4 prises de kung-fu pour nous préparer de succulentes barquettes de nouilles sautées. Un délice !





Il est déjà 16H00… Sur le chemin, un thaï nous explique que la plupart des temples ferment à 16H30. Génial !... Nous décidons alors de nous promener vers la rivière CHAO PHRAYA qui traverse BANGKOK. Nous embarquons sur un bateau navette sur les conseils de touristes français qui passaient par là (c’est fou, y en a partout !).


Nous arrivons à un magnifique complexe de temples dont l’un est réputé pour son revêtement de mosaïques : le WAT ARUN. Nous escaladons la tour principale. On n’fait pas les malins ! L’escalier est si abrupte qu’il donne le vertige ! « Tu m’aideras pour descendre hein Toune ?! » dit Pupuce.





Après une demi-heure de promenade nous reprenons le bateau et retraversons la rivière qui tient plus du fleuve géant que du ruisseau.



Une fois à terre, nous décidons de plonger directement dans les ruelles de BANGKOK pour trouver le temple que nous avons aperçu du sommet du WAT ARUN. Nous tombons alors sur un thaï qui reconnait les deux touristes que nous sommes et nous indique le chemin pour le temple. Il nous demande de quel pays nous venons. A peine terminé le mot « FRANCE», que l’homme s’esclaffe et enchaine un monologue d’une demi-heure de présentation de sa ville et ses alentours ! Après avoir réussi à nous en débarrasser, nous constatons que la nuit est tombée et que le temple que nous voulions voir a les portes fermées ! Mais apparemment, les temples ont tous des éclairages nocturnes et nous pouvons donc admirer sur le chemin du retour, ces bâtisses magnifiques illuminées.





Nous décidons de prendre un tuk-tuk pour retourner à l’hôtel, histoire de goûter à ce moyen de locomotion si typique de la THAILANDE ! Nous marchons sur le trottoir jusqu’à ce que l’un d’eux s’arrête à notre niveau. Nous lui indiquons la rue de l’hôtel et entamons notre première négociation ! Comme au MALI, la négociation est systématique ! Il nous dit « 6 baths » en faisant 6 avec ses doigts. Nous grimpons à l’arrière et là, les choses sérieuses commencent ! Imaginez un triporteur avec un moteur de moto faisant un boucan terrible, avec plein de petites lumières qui clignotent partout. Ajoutez à cela une conduite… à la thaïlandaise ! Le truc, c’est que nous sommes derrière le conducteur, ou plutôt pilote, et nous ne voyons pas la route ! Il ne manquait plus qu’une musique de course-poursuite et on s’y serait cru ! Une fois arrivés, je tend 6 baths au conducteur qui me répond : « No, sixty ! » (Non, 60 !). Nous avions mal compris au début de la course !... Les vacances commencent bien !... Je lui fait comprendre que je n’ai que 50 baths sur moi et il accepte.



Dans l’hôtel, nous ne mettons pas longtemps à nous décider d’aller faire trempette dans la piscine. (On a choisi un hôtel avec piscine !... Super gégène !...) Nous grimpons au 7ème étage… avec ascenseur, faut pas déconner ! Et découvrons une terrasse en bois qui surplombe la ville avec des temples illuminés disséminés un peu partout. C’est beau comme tout !

Après une petite demi-heure, le vent a eu raison de nous, et nous redescendons dans la chambre pour une bonne douche qui nous fera de nouveau suer 30 secondes après ! Nous voilà tout beaux pour notre premier resto thaï ! Avant cela, nous décidons de planquer notre argent et trouvons l’endroit idéal : les chaussettes de Toune qu’il avait aux pieds pendant la journée ! Cela devrait freiner les mauvaises intentions… Y en a là d’dans, non ?!



Nous sortons dans la rue et prenons une claque énorme ! La KHAO SAN est remplit à craquer ! Ca fourmille de gens et il en sort de partout ! La musique est assourdissante car chaque enseigne veut attirer le touriste. En marchant, on nous parle à droite, à gauche… : « Come on, come on, good drinks ! » (Venez, venez, bonne boisson !). Les gigantesques enseignes sont illuminées et ressemblent plus à des spots qu’autre chose !



Nous trouvons un peu plus loin, dans une petite rue, un petit resto tout mignon, tenu par une femme souriante et sa mère qui parle dans la rue pour attirer le regard des passants. De la végétation court sur la pergola du restaurant. Nous décidons de nous y installer. La femme nous tend le menu : écriture en thaï et en anglais uniquement… et sans photo s’il vous plaît ! Allez hop ! A la guerre comme à la guerre ! Nous choisissons au feeling chacun un plat différent. Pupuce tombe sur un plat de nouilles aux crevettes très relevé et moi sur des grosses nouilles au poulet et aux piments. Croyant que les piments oranges étaient des fruits de mer, je croque franchement dedans et pleure ma mère ! Je vide mon verre d’un trait… Nous finissons lentement notre assiette. Un examen des aliments s’avère dorénavant plus que judicieux avant de les avaler ! Puis nous nous promenons dans les ruelles avoisinantes et découvrons plein de petits restos, cantines de trottoir et autres boui-bouis intéressants pour les autres soirées.


Sur le retour, nous nous arrêtons devant un boui-boui qui propose des crêpes thaï banane-choco. On en demande une et Bruce Lee resurgit de nouveau ! En 30 secondes et c’est plié dans l’assiette ! Super bon, mais côté diététique c’est pas ça ! Les thaïs, c’est comme des supers bretons finalement ! Huile et beurre à donf !...


Retour au bercail. J’accroche la pancarte « ne pas déranger ». Au bout de 5 minutes on entend frapper à la porte. Super !... Je regarde… personne ! Je retire la pancarte... On ne se repose pas à BANGKOK ! Je termine d’écrire ces lignes et… dodo !

mardi 27 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 3ème jour

21 août – 8H00 - BANGKOK



Le réveil de 7H00 n’a pas sonné ! Branle bas de combat et on se retrouve à 9H00 en bas de l’hôtel pour le p’tit dej. Pupuce prend des fruits et Toune du riz, de l’omelette, du lard et des saucisses… Fô pas s’louper au p’tit déj ! Puis direction le WAT PHRA KAEO et le GRAND PALAIS.



A l’entrée, nous devons nous changer car les jambes et les épaules nues ne sont pas acceptées dans les lieux religieux. Bouddha a de la chance lui ! Il peut rester à moitié à poil avec cette chaleur ! Du coup Pupuce enfile une superbe chemise saumon et Toune un pantalon vert caca d’oie !


Nous découvrons un magnifique complexe d’architecture thaïlandaise ! Beaucoup de sculptures, beaucoup de temples, beaucoup d’or… et beaucoup de gens qui imitent les statues ! Le soleil tape fort mais nous continuons.


Nous arrivons devant le WAT PHRA KAEO, gigantesque temple où s’agglutinent des centaines de personnes, touristes et autochtones. Pour pouvoir rentrer, nous devons passer entre une façade du temple et un gros meuble d’1,5m de haut sur 10m de long environ, dans lequel nous devons déposer nos chaussures. On doit être pieds nus devant Bouddha ! Nous rentrons et nous trouvons devant un hôtel d’adoration 10m de haut, entièrement recouvert d’or et sur lequel culmine un Bouddha d’émeraude. Un trésor digne des film d’Indiana Jones ! D’ailleurs : « Indiana Jones et le Bouddha d’émeraude », ça claque comme affiche, non ?! Fô que j’en parle à Steven…



Nous quittons le GRAND PALAIS pour nous rendre à pieds au WAT PHÔ. C’est un ensemble de temples dans l’un desquels se trouve un Bouddha couché en or, de 45m de long et 15 m de haut. Nous devons également enlever nos chaussures pour rentrer… Moment très impressionnant lorsque je découvre Bouddha ! On a l’impression qu’il l’on construit, puis construit le temple autour ! Il est coincé entre deux rangées d’énormes piliers et son chapeau se noie dans le plafond. Nous constatons une entrée pour touristes (payante) et une entrée thaï (gratos mais gardée). Je savais qu’on aurait dû se faire une chirurgie des paupières !... Nous ressortons et enchaînons merveilles sur merveilles… mais aussi degrés sur degrés…  




« Des petites pauses s’imposent. » (dixit Toune)



« Bon, on y va ?! » (dixit Pupuce)



Nous sommes sur le point de quitter ce merveilleux site noyé de soleil, quand le drame arrive… Pupuce se rappelle (en lisant le guide du Routard) qu’il y a dans ce complexe une ECOLE DE MASSAGE THAÏ !!!



Hop là, frein à main, point mort et marche arrière !



Nous trouvons très facilement (trop ?) le petit temple dédié à cette école et y pénétrons. Une bise glaciale maîtrisée par une clim de ouf me rétrécit le service… Suivi aussitôt par un parfum très apaisant de baume de massage au camphre. El là Pupuce ne se laisse pas abattre ; elle choisi le « massage d’une heure pour tout le corps avec herbes ».


Ma pudeur légendaire me fait attendre dans le hall d’accueil climatisé. J’en profite pour écrire un peu et dormir beaucoup… Pupuce me réveille et nous sortons tous les deux en mode « super mou de massage et de sieste ». Une fois arrivés à la sortie du complexe nous prenons un tuk-tuk direction le Musée National. Le trajet nous fait du bien et repose nos petits petons. Mais une fois arrivés on redevient « tout mou ».

Le Musée est très complet : sculptures, armureries, statues, instruments de musique, histoire du pays illustrée par des décors en maquette, etc. Mais à force la fatigue nous prend et faisons la visite en trainant des tongs comme si nous faisions du ski de fond. Pupuce me surprend même à suivre l’itinéraire du Musée sans regarder les vitrines ! Oh non !...








Puis nous sortons et prenons un tuk-tuk pour aller faire une balade en bateau. On s’approche du premier, le cœur palpitant, car on ne sait pas du tout quoi dire… On lui montre le plan de la ville et les canaux en disant : « Boat tour » (circuit en bateau). LE conducteur dit « Ok ! ». Je lui demande « how much ? » et il répond « eighty » (80) ou plutôt « éti » avec leur super accent anglais pourrit. Je lui répond « pang pai ! » (trop cher !). Un des mots que le thaï super lourd nous avait appris la veille. Je propose « 30 baths » et dit « Ok ! » en souriant. Comment qu’on est trop balèzes !



On the tuk-tuk again !


Nous arrivons sur une berge et rencontrons un thaï seul sur un ponton. Nous lui demandons un tour en bateau dans les KHLONGS (canaux à l’Ouest de la ville bordés par des maisons sur pilotis, quartier pauvre et traditionnel).


Le thaï nous dit 1 200 baths pour une heure pour tous les deux. Je vous laisse imaginer le temps qu’on a mis pour tout comprendre ! Bref, une fois tout le monde Ok, le thaï siffle d’un coup sec et un bateau, au loin, arrive. Nous grimpons et découvrons un pépé aux commandes… On se cale dans la banquette, ou plutôt deux planches en bois, et roule ma poule !




Nous découvrons, après quelques minutes de chaos nautiques sur le fleuve principal, de superbes petits canaux envahis de maisons en bois ou en taules sur pilotis. Super paysage très reposant. A l’heure où nous nous promenons, nous voyons beaucoup de terrasses avec des mémés et leurs petits enfants qui nous font coucou. C’est réellement un autre paysage de BANGKOK !

Puis retour sur la terre ferme.



Fiers de notre assurance, nous prenons de nouveau un tuk-tuk et négocions le retour à 20 baths (40 centimes !). Maintenant, c’est tuk-tuk only !

Retour à l’hôtel. Petite douche et nous sortons… Direction Chinatown… en tuk-tuk bien sûr !...

Euh… là par contre ça fait un peu plus mal, car en fait c’est loin, donc 90 baths ! (2€ ! Hors de prix...). Mais pour ce prix on nous emmène vraiment en Chine ! Tout est écrit en chinois, il y a des pancartes illuminées partout, des néons à gogo et des gargotes à ne plus savoir les compter.



Nous trouvons une petite cantine en plein air sur le trottoir. Nous choisissons super facilement, grâce aux photos, et nous régalons. Pupuce prend des miettes de crabe au curry et Toune des miettes de crabe au curry. C’est pareil à dire, mais c’est pas pareil à manger. Les assiettes sont servies avec trois sauces giga épicées que personne dans la famille n’arriverait à manger ! On tente et on se rend compte que les chinois, c’est pas des p…!

Ensuite, petite balade digestive et, au détour d’une petite rue, nous tombons sur un cinéma de rue sauvage. Dommage, nous arrivons à la fin du film ! Plus précisément au générique de fin ! Bon bah on va s’coucher alors !...




Nous rentrons en tuk-tuk… Ca y est, on est des thaïs ! Tchong tching tchong ! On s’prend un p’tit verre de fin de soirée, j’écris encore quelques lignes, Pupuce en lit aussi et rigole un coup, puis dodo…