vendredi 4 janvier 2008

Carnet de route au MALI - 13ème jour

07/10/2007 – 6H00

Nous prenons le petit déjeuner avant de prendre la route pour le BURKINA FASO.


Mais avant de quitter ENDE, nous passons voir Hassimi chez lui pour un dernier adieu.



Nous voilà partis pour 6H30 de trajet : avec de la piste, de la brousse, des petits villages, des douanes, du goudron et des péages. Le BURKINA est nettement plus développé que le MALI. Le changement de pays nous fait faire, paraît-il, un bond de 50 ans en avant.










13H30.Enfin OUAGADOUGOU !...






Mais l’arrivée à l’hôtel est perturbante… Nous étions habitués aux villages, au calme et aux habitants accueillants et chaleureux. Nous nous retrouvons à l’intérieur d’un énorme complexe hôtelier, encerclés par des citadins anonymes et nombreux. J’avoue que le repas dans l’hôtel est troublant. Nous avons plaisir et besoin de retrouver Mohamed qui s’est échappé après son repas. Il s’est installé sur le parking, près du 4x4, et a étendu les paillasses pour préparer du thé malien. Cet instant de calme retrouvé nous fait un bien fou et nous redonne le goût des vacances !

Le retour à la civilisation moderne risque d’être déstabilisant…

La fin d’après-midi se déroule dans la piscine. Quel bonheur !

Au BURKINA, les mœurs semblent être totalement différentes de celles du MALI, pays pourtant limitrophe. Premier choc : l’alcool coule à flot. Il y a beaucoup de Maquis (bistrots). Les codes vestimentaires ressemblent à ceux des pays européens. Les femmes ne se cachent plus (tant mieux pour elles !), mais se dévoilent beaucoup. Le bruit et les flux humains sont importants… Par contre, il y a beaucoup de vélos, ce qui est plutôt agréable. Cela est dû au prix élevé du carburant. L’affluence rend toutefois la circulation difficile.



L’hôtel où nous logeons est tenu par des français et a une déco style années 60. Seuls les abords de la piscine sont de style africain.

Ici, les gens ne sont plus Degué Degué !... C’était pourtant un rythme très appréciable malgré tout…

En discutant avec Babeth, il s’avère que nous avons pris nos vacances un mois avant le début de la saison touristique, ce qui nous a valu d’être seuls dans les hôtels et autres campements. Nous étions donc « aux petits soins » partout. Quel chance !... C’était vraiment agréable !

Le soir, Babeth et Momo nous emmènent dans un maquis africain : « Le Moulin Rouge ». Nous dégustons du capitaine sauce poivre vert accompagné de bananes plantains. Ce moment est très agréable. Nous avons l’impression de passer une bonne soirée entre amis en discutant de tout et de rien. Nous terminons la soirée tranquillement puis retournons à l’hôtel.

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