mardi 20 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 10ème jour

28 août – 8H45 – CHANG MAI

Nous prenons le petit dej’ sur la petite terrasse de notre bungalow et allons à l’accueil après avoir mis nos bagages dans une pièce réservée aux trekkeurs. La classe !



10H00- Le guide vient nous chercher et nous embarquons à l’arrière d’une camionnette. Il y a déjà quatre personnes : un écossais et trois anglais. Vu les raclées qu’ils nous mettent au rugby, j’la joue profil bas… Ils ont notre âge et nous faisons un peu connaissance durant le trajet. Nous nous arrêtons à la police touristique qui nous enregistre puis reprenons la route. Nous faisons un nouvel arrêt sur un marché afin que les guides fassent les courses pour les différents repas du séjour. 20mn d’arrêt et let’s go to the montagne !



Nous arrivons au point de départ du trek. Nous traversons à pieds une rizière magnifique pour atteindre un petit campement tout en bambou. Gé-nial ! Nous rejoignons deux autres trekkeuses : une anglaise et une australienne. On nous prépare des nouilles sautées et une corbeille de « un » fruit (sorte de litchis sans noyau : quel sens du pratique ces Thaïs !).




Le guide porte un pantacourt kaki, un tee-shirt « camouflage » et un bandana. Nous décidons de l’appeler « Rambo ». Une fois le repas terminé, Rambo nous fait signe de décoller et dit : « Let’s go ! Allez allez ! C’est po’ti mon kikiii ! ». Et le cuistot rajoute : « ‘woule ma poule ! » Nous voilà partis pour une rando de trois heures ! Le début se passe bien, cela monte gentiment et surtout, le paysage est superbe. Nous passons de vallées en vallées, découvrons végétation luxuriante et rizières.


Puis nous attaquons la jungle. Et là, la topographie s’énerve. Nous ne marchons plus ; nous escaladons littéralement ! Le guide fait des pauses régulières, ce qui nous permet de tenir le coup. La végétation nous « mange » entièrement. Imaginez-vous perdus dans une jungle luxuriante, infestée de moustiques, vous marchez comme un robot, vous êtes trempés de sueur et d’humidité… Terrible ! Ajoutez à cela la fatigue du trek et vous y êtes. Nous avons tous eu une période très difficile à passer… Pas très agréable : manque d’air, rythme élevé…


Mais nous réussissons à franchir le point le plus haut de la journée. Ouf !... A partir de là, la tension retombe. On rigole de nouveau, le guide fait des blagues aux filles…


Il nous montre des insectes dont une mygale et nous emmène dans une grotte remplie de chauve-souris.

Enfin, nous apercevons le campement dans lequel nous dormirons. Cool !



Nous découvrons une infrastructure tout en bambou quelque peu éloignée du village. Une famille est là pour nous accueillir.


Rambo nous explique le principe des consommations non comprises dans le séjour : il prend un morceau de carton, marque tous les prénoms et les boissons. A chacun de cocher ensuite les quantités de boissons consommées. Puis nous prenons notre douche si méritée… Un bonheur ! On se prend une petite bière pour l’apéro et terminons la fin de l’après-midi à discuter entre nous, et en anglais s’il vous plaît ! J’en profite pour écrire cette journée et la précédente, car on était trop crevé la veille.



Rambo nous appelle pour le repas. On se met tous au garde à vous… Il chante un p’tit peu et on s’détend ! On se met à table et Rambo, qui a fait à manger avec son compère, nous sert un bol de riz, une assiette de légumes et une soupe de poulet ! Nous n’avons plus l’habitude de telles quantités !


Durant le repas, nous découvrons un peu plus le collègue rigolo de Rambo qui nous a rejoint en fin d’après-midi. Il n’arrête pas de rire. Son rire ressemble à celui de WOODY WOODPECKER… Cela détend terriblement l’atmosphère et nous passons une super soirée à 10, sous cette grande cabane en bambou perdue dans la jungle Thaïlandaise… On ne sait même pas où nous sommes, mais ce n’est pas important. D’après Rambo, on se trouve près de la frontière Birmane. L’instant est génial et la barrière de la langue s’estompe de plus en plus. Nous rigolons tous et personne n’est à l’écart. Ce genre d’expérience rapproche énormément les gens. Durant la soirée, le collègue de Rambo n’arrête pas de déconner sur le ping-pong et nous décidons de l’appeler « Ping-pong show ». Car il n’arrête pas de nous dire, hilare, qu’il y aura un ping-pong show demain. C’est réellement une soirée extraordinaire.



Quelques uns vont se coucher. Nous restons à 7 pour jouer à la fronde avec une canette de bière vide, celle-ci se trouve en haut d’un bâton planté dans le sol. Rambo et Ping-pong Show nous mettent une raclée internationale. Ils ont une technique qui fait mouche à tous les coups. Ils tente de nous l’expliquer sans succès. La soirée se termine tranquillement, comme hors du temps, au milieu de nulle part, avec un amusement ancestral…



23H00 – Nous allons nous coucher dans le dortoir commun composé de matelas et moustiquaires.

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