lundi 12 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 18ème jour

5 septembre – 11H00 – Bangkok (Toujours et encore !)



Deuxième journée de vacance supplémentaire ! Comme prévu, nous profitons cette fois-ci du temps qui nous reste. Direction KAOSAN ROAD et ses boutiques pour touristes. Pupuce s’éclate et Toune suit… On se surprend à trouver d’autres cadeaux, impecc ! On retrouve également notre petit vendeur ambulant de nouilles sautées ! Nostalgie…On se fait plaisir une dernière fois.



Nous passons le reste de l’après-midi dans la piscine de l’hôtel à attendre l’heure de départ du bus pour l’aéroport prévu à 16H00.



18H00-Nous arrivons à l’aéroport. Un des membres du groupe à décidé de rester sur BANGKOK car les chances de décoller sont faibles parait-il… Hyper rassurant !



21H00- Après notre petite promenade hebdomadaire aéroportuaire, nous nous rendons avec un mec du groupe à notre cantine préférée.



22H00- Pied de guerre devant de guichet d’embarquement. On retrouve le groupe d’hier. Personne n’y croit… On entend des « Y’aura pas de places »… « Y’a plein de gens qui embarquent avant nous »… Mais aussi des : « C’coup-ci c’est la bonne »… « on va pas vivre ici quand même ! ».



Puis la chef arrive. Encore. Elle nous regarde. Encore. Elle me fait signe de venir (je suis le premier de la file). Elle me demande mon passeport. Je lui demande : « c’est bon ? ». Elle me fait signe que oui ! Je lui demande à nouveau : « pour tout le monde ? ». Oui également !!! Quel soulagement !



Je dit à Pupuce de venir et dit au groupe : « on embarque tous ! ». Vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait de vivre un truc pareil. Subir deux refus à la suite puis voir une hôtesse sourire aux lèvres (car elle nous a vus tous les soirs) enregistrer nos bagages, nous procure un soulagement et une excitation en même temps qui déstabilise. Pupuce aussi revient de loin, cette relative épreuve nous en a mis un coup ! Ah Paris !... Ses bouchons, son métro, ses grèves…Tout cela, nous manquait terriblement (la famille aussi un p’tit peu !).



Après ce quart d’heure de « Chouine-Movie » (traduction : film pour gonzesse), la douce réalité réapparait : Faut embarquer maintenant ! Après la douane, nous passons devant plusieurs boutiques. Et là, le drame. Pupuce s’arrête ! nous visitons une parfumerie, une boutique de cadeaux, une droguerie… Pupuce ressort avec quelques emplettes. Je regarde l’heure… Oh Pu… ! Je chope Pupuce et on fonce vers la salle d’embarquement. Y’a plus personne ! Seules les hôtesses sont la. Nous leur montrons nos billets, elles nous disent : « dépêchez vous, vous êtes les derniers ! ». Nous courons à travers les couloirs et arrivons devant la porte de l’avion encore ouverte avec les agents d’embarquement devant. OUF ! nous présentons nos billets à une autre hôtesse qui nous indique nos places . nous croisons quelques personnes de notre groupe qui nous disent : « Bah alors ? vous étiez où ? ». On range notre petit sac et un tableau en bois sculpté que je voulais garder dans les compartiments au dessus de nos têtes.



L’avion décolle ! On rentre chez nous ! Sauf si ,bien entendu, nous avons embarqué un combattant du djihad rouge qui veut détourner cet avion en direction de l’ile Maurice car il a oublié une valise là-bas lors de ses dernières vacances en famille…



Dans l’avion, nous nous retrouvons au milieu d’une rangée de quatre personnes. Pratique pour faire pipi à trois heure du matin !



Bref, le vol se passe bien, alternant films, repas et tentative de dormite… Jusqu’au moment où…j’ai envie de pipi. A trois heure de mat’. Heure où tout le monde arrive à dormir par épuisement. Je me lance dans une escalade de siège de mon voisin sans le réveiller… Pupuce me regarde hilare mais en se retenant. Mon voisin a de la chance que le cassoulet toulousain n’existe pas en Thailande car vu les contorsions que j’ai du faire, la forte proximité entre son extension nasale et mon appareil de transit intestinal, il s’en ait fallu de peu que l’on perde ce pauvre homme!...

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