lundi 26 juillet 2010

Carnet de route de Thaïlande - 4ème jour

22 août – 6H33 – BANGKOK (Pas l’courage de régler 6H30 pile)



C’coup-ci, le réveil a fonctionné… Pfff… On prend le p’tit dej et sortons pour prendre un taxi direction la gare pour nous rendre à AYUTTHAYA (distance trop cher pour y aller en tuk-tuk. Ouais, on sait, vous êtes déçus !... Nous aussi.)


Bref, on arrive à 8H10 pour un départ à 8H20. Mais un gentil petit cheminot thaï nous dirige directement au guichet puis nous indique le quai. Du coup, on a presque attendu que le train démarre ! Ah, la solidarité internationale !


Bon, revenons aux vacances… durant le trajet, la digestion des repas de la veille fait son effet. Et voilà notre Toune à la recherche de toilettes dans le train. Il trouve son bonheur et pleure sa mère une nouvelle fois. Imaginez-vous dans un train hyper instable, accroupi sur des chiottes turc, avec une digestion de repas thaï giga épicé… sympa hein ?... Ben non. Bref, j’en ressors après quelques sueurs et nous continuons notre route. Durant le trajet, nous faisons le compte des dépenses depuis l’arrivée… Horreur ! On s’est fait un peu plaisir… Du coup, nous décidons d’un commun accord de se serrer la ceinture. La visite d’AYUTHAYA ne se fera pas en tuk-tuk mais en tong-tongs !



Ce fût une journée longue… très longue !... Super sites, mais loin les sites !...


Il faut reconnaître que cette ancienne capitale de la Thaïlande a un nombre impressionnant de sites historiques en ruines ou non. Nous en avons visité qu’un (finances oblige), mais en avons bien aperçu trois autres. Les rues servant de séparation entre les zones historiques. Nous avons pu voir un nouveau Bouddha géant, assit cette fois-ci, mais tout aussi impressionnant.


Puis sur le retour nous nous arrêtons sur une petite île que Pupuce avait repérée à l’aller (vous vous rappelez, du Global Pupuce System ?), sur laquelle se trouve une stèle avec un… Bouddha bien sûr !







En se rapprochant, nous croisons une statue de danseuse hindoue. Toune suppose que c’est la meuf à Bouddha et on décide de l’appeler Bouddiche.


Après une petite pause...


... on remet les tongs direction la gare.

Et là nous effectuons une sorte de traversée du désert. Les rues sont immenses, avec quelques commerces, mais nous avons l’impression d’être seuls au Monde. Enfin seuls avec le super soleil qui tape sévère ! Par miracle, nous apercevons un marché et bifurquons dans ses passages étroits et couverts.

Nous sentons que la gare se rapproche. Il est 14H30 et ça cogne. Soudain, oh miracle, un petit magasin avec de l’eau fraîche ! Dommage qu’on ne puisse pas embrasser les thaïs, il paraît qu’ils sont forts en boxe… Nous arrivons à la gare à 15H10 pour un départ à 15H30. Et là, tous les guichets sont fermés… Sur l’un d’eux, un panneau marqué « please, wait » (merci d’attendre). On veut bien wait, mais on a un train dans 20 minutes nous ! Le guichet s’ouvre enfin, je prends 2 billets et let’s go ! Sur le quai, les gens attendent. Le chef de gare fait une annonce et tout le monde traverse les trois voies pour attendre sur le quai le plus éloigné. Du coup, on suit.

Le trajet se passe… bien. Pupuce regarde par la fenêtre, cheveux aux vent, et Toune dort. Ah, on n’change pas les habitudes ! Durant le trajet, Pupuce découvre des habitations à moins d’un mètre des voies. Des gens sont assis sur les rails et discutent. Des enfants y jouent aussi. Et il y a même un thaï assis à une table installée entre deux voies ! A l’arrivée à BANGKOK, Pupuce réussit à me réveiller et nous prenons un taxi (pas un rose, hein !) pour l’hôtel.



Il est 17H30 et les embouteillages sont terribles. Imaginez une grande ville en pleine heure de pointe avec des motos et des tuk-tuks qui surviennent de nulle part et roulent dans tous les sens ! Nous arrivons à bon port.



Il est 18H30 et décidons d’organiser une trempette avec apéro (fô pas déconner non plus !). Retour à la chambre pour changement de fringues (le maillot de bain dans la rue n’est pas encore tendance) et promenade à la recherche d’un boui-boui. Nous tombons sur une cantine de plein air avec une grosse charrette chauffante sur laquelle mijotent une vingtaine de plats. Le concept est simple : tu as une assiette en plastique dans laquelle on te sert une portion de riz, et tu choisis l’accompagnement ! Le cuistot nous demande : « spicy or not spicy ? » (épicé ou non ?). Fort de mon expérience du matin, je ne me dégonfle pas et répond « spicy ! ». Il nous montre les plats épicés et Pupuce et moi choisissons…


On s’assoie, je goute, une suée pas possible m’envahi et je pleure. Vivement demain ! Pupuce la joue plus sage en prenant un accompagnement épicé et un autre doux, avec des nouilles. Je termine son assiette et pleure encore…



Petite promenade digestive et retour à la chambre. Je fini décrire ces lignes en luttant avec une paupière (l’autre est déjà fermée), et dodo !

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